L’horloge
Cotée du réel : Sésame ouvre-toi
L’Horloge
Elle trône en bonne place au milieu du salon. Elle est grande et massive, en son haut un grand cercle blanc écarlate avec tout autour plein de lettre en majuscules. Une petite et une grande aiguille se déplace en son centre, la plus grande se déplace plus vite. Ma mère l’astique régulière ce qui lieu donne cette bonne odeur de cire. En la voyant comme ça dans sa complète stature elle inspire le respect. De son corps, sors des partitions qui changent avec les heures qui passent.
Comme un maître du temps elle bat la mesure de chaque moment. Elle mesure ce temps qui passe, ce temps qui défile. On lui fait confiance pour marquer les rendez-vous importants, des fois on l’oublie et on le regrette.
Dans ce travail de métronome, elle a besoin d’une main qui vient de temps en tant lui redonner de l’énergie, pour continuer son mouvement de balancement. Par la présence de ce bruit régulier, elle nous berce lors de nos rêveries, nous calme dans nos moments d’impatience. Des fois je viens m’asseoir devant elle pour me reposer et observer à l’intérieur de son ventre ce balancier en cuivre brillant légèrement hypnotique qui m’emmène à son rythme dans une douce torpeur, seulement réveiller par le cadencement des heures.
Ses sonorités donnent vie à la maison. Elle est rassurante par sa présence comme un gardien du temps qui passe et qui impose son rythme